Ouverture de sa propre agence en 1951. Il crée toute une série de mobiliers et d’éclairages, dont une quinzaine sera éditée notamment par la galerie M.A.I. , Airborne et Pierre Disderot. Réalisation d’appartements privés. 
En 1955, création de l’Atelier de Recherche Plastique avec Michel Mortier et Joseph-André Motte. Premier groupement de créateurs.
En 1957, nouvelle agence pour Pierre Guariche avec des projets d’architecture intérieure et la création de nombreux mobiliers et luminaires édités par Les Huchers Minvielle, Témoins, Burov. À Firminy, il réalise l’architecture intérieure de la maison de la culture construite par Le Corbusier.
Réalisation de sièges sociaux de grandes entreprises.

Début de l’aménagement avec l’architecte Michel Bezançon de Plagne-Centre, puis Aime 2000 et Plagne-Bellecôte. Aménagement d’appartements et galeries publiques.

Avec la conquête spatiale comme inspiration, et l’innovation technique – l’usage du polyuréthane expansé, au service de ses idées - les formes du fauteuil pivotant Jupiter prennent corps. Il est présenté dans le catalogue Meurop de 1966 comme le « fauteuil de luxe par excellence ». Pierre Guariche est directeur de la création de Meurop.

Ascension dans le domaine tertiaire et public où Pierre Guariche signe plusieurs projets importants d’architecture intérieure tels que l’Athena-Port à Bandol avec l’architecte Jean Dubuisson, le tribunal de grande instance de Créteil et l’hôtel du département de l’Essonne. Pierre Guariche multiplie les collaborations avec d’autres architectes pour l’architecture intérieure de bâtiments officiels.

Nombreuses commandes d’hôtels en France et à l’étranger (Cameroun, Indonésie, Singapour ...).

Plus de 15 pièces de Pierre Guariche exposées au Centre Pompidou dont la chaise longue Vallée Blanche, une table basse, un fauteuil, une chaise Prefacto, une chaise dite « Tonneau », une chaise Vampire et quelques luminaires. Pierre Guariche reçoit la médaille d’Or 1962 de la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie (S.E.A.I.) et le prix René Gabriel.
Il décède en 1995 à Bandol.